Selon la psychologue Judith Mollard, experte auprès de France-Alzheimer: « C’est la spirale de l’épuisement qui entraîne des risques physiques et psychologiques pour l’aidant (…)La maladie d’Alzheimer ne prive pas du jour au lendemain la personne de toutes ses capacités mnésiques mais elle les fragilise progressivement, entraînant souvent une perte de l’initiative, une baisse de l’estime de soi, une possibilité de repli sur soi qui à terme isole la personne malade et l’exclut de toute vie sociale. Vivre avec une maladie grave et longue conduit à des réajustements dans la vie quotidienne, à des redéfinitions de soi et des rapports aux autres qui sont essentiels et qui doivent être accompagnés.» Lire le reste de cet article »